Cette rando tombe cette année le jour de la fête des pères, donc toute la semaine j’aurai joué la girouette, je fais, je fais pas, bref grâce à mon Oliv cela se fera quand même. Oliv passe me prendre à 6h45, car le départ du 60 km est annoncé à 8h00. On arriver sur le parking (Pâture) ca patine déjà, alors ça promet sur l’état du parcours, mais on est préparé mentalement, car quand on voit ce qui est tombé dans la semaine, on ne va pas être gêné par la poussière. Petit bonjour à Jean Marc D, juste le temps d’admiré ca nouvelle monture et il prend le départ, nous on doit encore s’inscrire et de faire nos besoins dans le champ à côté. Mathieu Blondel de passage en Normandie, arrive sur le parking, petit coucou et on décide de partir, car on sait bien qu’il va nous rattraper. Et Voilà c’est partie pour 60 km, et on est dans le bain de suite, flaque d’eau, ça glisse, ça colle, il va falloir gérer cette rando du mois de juin avec un terrain du mois de novembre. Apres 20 km on retrouve Jean Marc dans un beau pétard, car les montés se font avec doigté car le pneu glisse, et j’ai bien fait de changé de pneu hier soir, car on passe tout sur le vélo avec Oliv pendant que beaucoup de monde est à pied. Apres Mat Blondel nous rejoint, et là on roule avec une vrai bête de la discipline, avec Oliv on est impressionné par son coup de pédale, car il y a les débutants, nous, et Mat, quand il accélère on a l’impression qu’il a un moteur dans le vélo. Mais il reste notre Mathieu Blondel des premiers jours, et reste avec nous et prend nos roues, cela permet de prendre de ses nouvelles, et j’en profite pour vous passer son bonjour aux membres du club. Premier Ravito, et là Oliv est heureux, il retrouve des yaourts, bref comme dirait Mat, c’est plus un ravito, mais un buffet campagnard, moi je retrouve des sensations de jeune homme en mangeant des Bounty. Mais pas surprise pour ceux qui connaissent cette rando. On arrive sur la partie la plus dur, avec les grosses bossent, ça se monte, mais arrivé sur les parties plates on est dans les bourbiers, donc en bref que ça monte ou pas, c’est dur. Le prochain ravito, Mat avec ça transmission électronique (DI2) vide quelques gourdes dessus, car il n’ait plus habitué à voir son vélo dans cette état, car pour nous c’est la routine. Il ne reste plus que 15 km, Mat décide d’accélérer car il est invité, et hop après quelques secondes, on ne le voit plus. Nous on continue et on rejoint le 45 km, donc ce qui veut dire beaucoup plus de monde, et beaucoup de pied à terre dans les montés, mais cela nous permet de doubler beaucoup de monde et ça fait du bien au moral, car après avoir roulé avec Mat, on avait l’impression d’être de merde sur nos vélos. On finit avec Oliv malgré le terrain avec le sourire, surtout moi, je viens de faire la paix avec cette rando, et avec une petite bière et un sandwich à l’arrivée. Il est temps de reprendre la route pour le petit repas de famille pour la fête des papas. Merci à Oliv de m’avoir convaincu de venir faire cette rando, car après les 60 km aucun regret, même si je dois passer plus de 30 minutes à laver le vélo c’est le jeu ma pauvre Lucette.
|